Jean Luc,
52 ans, skipper professionnel, dirigeant de Carbone-free
« La voile que je pratique depuis mon plus jeune âge m’a appris à aimer et à respecter la nature. En mer, on apprend aussi à vivre plus simplement et plus humblement face aux éléments naturels. Aujourd’hui, j’ai envie de transmettre ces valeurs à mon fils pour qu’il prenne conscience à la fois de ses responsabilités et de sa place sur la planète. Notre planète va mal et cela m’attriste. Beaucoup ont posé des actes pour que cela change mais nous devons être plus nombreux chaque jour compte tenu de l’urgence d’agir. Chacun doit pouvoir apporter sa pierre à l’édifice en s’inspirant des comportements de bon sens et de toutes les belles initiatives qui existent déjà. C’est cette pêche durable que nous voulons ramener dans nos filets avec notre navigation qui sera financée en partie par l’entreprise de formation à la voile que j’ai créée il y a bientôt 10 ans : Carbone-free. »
Sandrine, 48 ans, professionnelle de la communication, équipière confirmée
« Quand je navigue, je me sens libre car la vie en mer invite à aller à l’essentiel avec soi-même, avec les autres et avec son environnement. C’est ce que j’ai tout de suite aimé quand j’ai commencé la voile il y a 17 ans: vivre dans la simplicité, en m'adaptant aux éléments naturels qui s’imposent à moi, sans m'encombrer du superflu qui quelquefois domine notre existence. C’est exactement ce que j’ai expérimenté lors d’une navigation familiale de 4 mois que nous avons réalisée en 2013-2014 dans la mer des Caraïbes. Avec le projet Planète en commun, c est aussi l'essentiel qui me motive : aller à la voile et en famille à la rencontre de mes semblables, échanger sur nos préoccupations, nos rêves et nos espoirs, partager leur quotidien et apprendre d’eux. Et aussi se faire l’écho de notre Planète et de ses richesses.»
Gabriel,
6 ans
Petit mousse pour lequel le vocabulaire marin n’a déjà presque plus de secret, passionné par les animaux, Gabriel rêve que cette nouvelle navigation, le conduise jusqu'en Australie pour croiser sur sa route des kangourous et leurs prédateurs, les dingos. En attendant cette escale du bout du monde, nous lui promettons de vivre à bord et à terre une année différente, qui fera la part belle aux travaux pratiques, même s’il faudra bien apprendre à lire, à écrire et à compter - dans le carré du voilier et avec ses parents -, comme la plupart des enfants de son âge.
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